Publié il y a 9 mois

Cependant, le projet soulève des préoccupations concernant ses impacts environnementaux et sociaux. S’inscrivant dans une stratégie de diversification économique pour le Congo, cette initiative cherche à augmenter la production de biocarburants à partir des cultures locales telles que le soja, le tournesol et le ricin oléagineux. L’objectif est de répondre à la demande croissante tout en soutenant l’agriculture locale et en diminuant les importations.
Avec quatre silos d’une capacité de 6.000 tonnes chacun, l’usine prévoit de cultiver sur 40 000 hectares pour produire annuellement 30.000 tonnes d’huile végétale.
Lors d’une récente visite, le ministre du Développement industriel et de la promotion du secteur privé, M. Antoine Thomas Nicéphore Fylla-Saint Eudes, a exprimé des réserves sur les conséquences potentielles de ce projet sur la biodiversité, ainsi que sur la qualité des sols et des ressources en eau.
Il a insisté sur l’importance d’une implication d’experts en production d’électricité afin d’assurer une transition énergétique véritablement durable.
«La réussite de ce projet, qui représente une avancée pour le secteur énergétique, dépend d’un suivi rigoureux de son impact écologique, de l’adoption de norme strictes et de l’engagement à développer des solutions durables», a-t-il averti, annonçant également un suivi minutieux des activités de l’usine pour évaluer son impact à long terme.
Le ministre a également souligné la nécessité d’un encadrement strict des pratiques agricoles et industrielles pour s’assurer du respect des normes environnementales.
«Il est crucial que les fertilisants utilisés soient conformes aux exigences de l’Agence congolaise de normalisation et de contrôle de la qualité, tout en respectant les engagements de décarbonatation pour éviter des déséquilibres écologiques», a – t – il déclaré.
En parallèle, les questions liées à l’impact socio-économique de l’usine ont été abordées. M. Fylla-Saint Eudes a rappelé l’importance d’un cadre réglementaire clair garantissant des conditions de travail décentes et une rémunération équitable pour les agriculteurs.
De son côté, Eni a assuré le gouvernement de la conformité de ses pratiques agricoles et s’est engagé ) adopter des solutions pour limiter son empreinte carbone, tout en mettant en avant la création d’emplois dans le département, notamment pour les agriculteurs locaux devant bénéficier de formation sur les techniques agricoles modernes.
Attaché de presse du Ministre
Publié par la Direction des Systèmes d'Information et de la Communication