Jean-Jacques KABA

L’industrialisation, un levier majeur de croissance et de réduction de la pauvreté
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‎Dans son allocution, le Ministre a rappelé que l’industrialisation constitue l’un des fondements d’une économie moderne, capable de générer de la valeur ajoutée, d’accroître la productivité et de créer des emplois durables.
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‎Malgré deux décennies de croissance soutenue, l’Afrique reste confrontée à un déficit industriel significatif :

• ‎‎un PIB industriel moyen par habitant de 700 dollars, très inférieur à celui de l’Amérique latine (2 500 dollars) ou de l’Asie de l’Est (3 400 dollars),
• et des exportations encore largement dominées par les matières premières non transformées.

‎‎Pour le Ministre, ce retard structurel constitue l’un des principaux freins au développement économique du continent :
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« L’absence d’industrialisation rend plus difficile l’éradication de la pauvreté et limite la capacité de nos économies à créer de la richesse durable ».
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‎Le Congo engagé à travers le PND 2022-2026
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‎Le Congo, conscient de ces défis, a inscrit l’industrialisation comme deuxième pilier stratégique de son Plan national de développement (PND 2022-2026).
Ce pilier bénéficie d’un investissement global estimé à 4 000 milliards de FCFA, mobilisés à travers l’investissement public et les partenariats public-privé. Les priorités identifiées concernent notamment :

1. ‎Le renforcement des infrastructures de transport, d’énergie et de logistique ;
2. ‎‎Le développement du capital humain, grâce à la formation d’une main-d’œuvre qualifiée ;
3. ‎‎L’amélioration de l’accès au financement, afin de soutenir l’essor des entreprises locales ;
4. ‎‎La préparation du pays à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) pour favoriser la compétitivité et l’intégration régionale.

‎‎L’innovation et la durabilité au cœur des priorités
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‎Reprenant l’esprit de l’Objectif de Développement Durable n°9 (ODD 9), le Ministre a insisté sur la nécessité pour les industries africaines d’adopter des modèles durables, innovants et respectueux de l’environnement.
L’industrialisation durable doit permettre :

1. ‎‎de réduire les inégalités,
2. ‎‎de favoriser l’éducation et l’accès à la santé,
3. ‎d’améliorer l’efficacité énergétique,
4. ‎et de développer des technologies locales adaptées aux réalités africaines.

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‎Un appel à l’action collective
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‎Le Ministre a invité l’ensemble des acteurs – secteur privé, partenaires techniques et financiers, société civile et entrepreneurs – à unir leurs efforts pour bâtir une industrie congolaise moderne, compétitive et créatrice de valeur.
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« Vive l’industrialisation du Congo ! Vive la ZLECAF ! Vive l’Afrique industrielle que nous voulons ! » a-t-il conclu.